Agir pour la planète, c’est d’abord prendre conscience de l’immense tragédie qui est en train de se jouer… Et le mot de tragédie est faible.
Ce dont il est question c’est la disparition, à une vitesse effrayante, du vivant sur la planète. En 2000 ans, nous avons fait disparaitre 60% des arbres de la terre. Depuis quelques dizaines d’années, nous avons supprimé 60% des animaux, mammifères, oiseaux, poissons… Et en quelques années, nous avons éliminé les deux tiers des insectes…
Nous sommes en train d'anéantir le vivant de la planète. Et il faut bien dire nous, car cette extinction est le fait de l’action humaine sur la nature.
Déforestation et réduction des espaces naturels, surpêche, rejets de polluants de toutes natures, utilisation inconsidérée de l’eau douce, épandage d’insecticides en sont les causes principales. Le vivant disparait à une vitesse effrayante et nous en sommes responsables. Nos activités économiques, conduites en dépit du bon sens, sont en train d’exterminer en quelques décennies le résultat d’une évolution de centaines de millions d’années faite de merveilleuses combinaisons, adaptations, croisements, etc… Cette extermination ne ralentit malheureusement pas.
La disparition du vivant nous concerne, d’une part parce que nous devons nous sentir éthiquement et moralement responsables de la préservation de la vie sur terre, mais aussi parce que nous sommes dépendants de cette vie. Nous y sommes liés et de ce fait une des prochaines espèces menacées de disparition. Nous ne pourrons pas nous maintenir sur la planète terre sans un minimum de milieu nature dont nous dépendons de manière vitale. Agir pour la planète c'est y maintenir le vivant.
Ce massacre du vivant n’est à ce stade pas dû au réchauffement climatique dont on parle beaucoup.
Le changement climatique est une réalité en France. Mais à ce jour il n’a pas encore produit des effets très dévastateurs. Les gros soucis climatiques sont à venir, ça ne va pas tarder…
Agir pour la planète c’est arrêter ce maelstrom de morbidité. Pour simplifier, on peut dire qu’il y a deux types de mesures à développer :
L’action humaine consiste à effectuer des prédations sur le milieu naturel qui sont ensuite restituées à la nature sous la forme de déchets, et dont la plupart sont toxiques : polluants, gaz à effets de serre, auxquels s’ajoutent les poisons que nous dispersons délibérément dans la nature pour tuer, comme les pesticides agricoles.
Nos activités industrielles et agricoles détruisent des réserves d’eau douce, élément très rare sur la planète, à un rythme démesuré. Le destin de consommateur que nous nous sommes attribués, du moins dans le monde occidental, provoque des ravages sur le milieu naturel par la génération de flux de matières excessifs et des polluants qui y sont rattachés.
Les excès de consommation sont de trois ordres :
Agir pour la planète c’est principalement intervenir pour réduire de façon considérable ces consommations et donc les productions et pollutions qui y sont associées. Cela implique une refonte complète de nos modes de pensée et des croyances économiques auxquelles nous nous sommes attachées, et qui ne sont finalement que des conventions de fonctionnement.
Restaurer c’est redonner de la force à la nature en libérant des espaces qui seront dévolu à la croissance de la forêt.
La forêt est une formidable machine pour développer et abriter la vie végétale et animale.
La forêt est aussi une arme de protection massive contre le réchauffement climatique. La forêt maintient et favorise le cycle de l’eau sur les continents. Ce cycle de l’eau est menacé par le réchauffement climatique.
Sans des espaces forestiers suffisamment denses, les sécheresses seront plus fortes et fréquentes. Certaines zones en France pourraient devenir de moins en moins cultivables. La forêt permet aussi de stocker le gaz carbonique, un des principaux gaz à effet de serre responsable du réchauffement climatique.
Le réchauffement climatique s’accélère et va être très violent. En France, depuis 100 ans les températures ont augmenté de près de deux degrés, et le même accroissement est à redouter sur un horizon de 30 ans. L’inconfort de températures de plus en plus excessives ne sera qu’un des effets néfastes du changement climatique. Le danger le plus fort vient de la modification du cycle de l’eau, avec des effets de sécheresses de plus en plus marqués qui engendreront notamment :
Les forêts, en entretenant le cycle de l’eau, permettent d’atténuer ces phénomènes.
C’est en restaurant des milieux forestiers que la Terre du Futur entend agir. Notre ambition est de contribuer à l’accroissement du couvert forestier en France, en changeant l’usage de sols pour en faire des forêts.
Agir pour la planète nécessite de prendre conscience de la tragédie du vivant. Dès lors, il nous apparait impossible de ne pas adapter nos comportements pour stopper cet anéantissement d'une évolution naturelle incroyable depuis des centaines de millions d'années, et à laquelle nous sommes sur le point de mettre fin.
Compte tenu de la catastrophe annoncée, l'immobilisme n'est plus de mise.