Projet de la Terre du Futur par Frédéric Durdux

Photo de Frédéric Durdux, fondateur de la Terre du Futur

Bonjour, et bienvenue sur les pages du site de la Terre du Futur !

 

La civilisation industrielle  a transformé l'action humaine en un vaste mouvement de génération de déchets en tous genres, sans se préoccuper des effets sur la biosphère qui nous abrite.

 

La destruction de la vie sur terre, végétale, animale, bactérienne n'a jamais été aussi forte. La destruction des espaces de la vie naturelle, les rejets de polluants, les poisons que représentent les pesticides, les prélèvement de poissons dans les océans en sont les principaux responsables. Les réserves de cette vie naturelle se sont réduites de près de 75%. Pourtant, nous, êtres humains, en sommes fortement dépendants. 

 

Puis, de plus en plus intensément, vont s'ajouter à cette destruction les effets du changement climatique. Celui ci va s'abattre sur des écosystèmes très endommagés. Si nous n'agissons pas, ceux si seront anéantis par la violence du réchauffement, et nous avec.

 

Le changement climatique peut être comparé à une lame de fond dont les effets ne sont d'abord guère visibles.  Beaucoup semblent s'accommoder de l'élévation des températures d'un peu plus de 1 degré depuis un siècle. La fonte des glaciers, de la banquise, des températures plus douces l'hiver en Europe, finalement qu'est ce que cela change ? Attention, ce n'était que la première partie de l'histoire...

 

Le GIEC nous indique que la température moyenne augmentera de 3 degrés supplémentaires d'ici la fin du siècle si nous n'agissons pas, et qu'il faudrait limiter cette hausse à un degré.

 

Très bien, mais aujourd'hui, les actions significatives pour limiter cette envolée n'existent pas. Les COPs restent des paroles en l'air. Pendant ce temps nous avons déréglé le système climatique, qui est devenu instable, et quoique nous fassions maintenant, nous avons scellé l'évolution climatique pour les trente à cinquante prochaines années.     

 

L'évolution climatique n'est pas linéaire, mais suit une évolution de type exponentielle. C'est à dire que l'évolution des températures va être de plus en plus rapide. Elle est aussi plus forte sur les continents que sur les mers et océans. Alors que la température s'est élevée en moyenne autour du globe de 1 degré,  la température moyenne en France a augmenté de près de deux degrés. Sur les quarante dernières années, dans l'est de la France, les températures ont augmenté de deux degrés tandis que les précipitations baissaient de 20%. 

 

En Europe, les conditions climatiques de l'été 2022, exception par rapport aux décennies passées, vont devenir la quasi norme d'ici une dizaine d'années. Les records de températures vont approcher les 50 degrés. Nous avons vu des fleuves s'assécher, de vagues de chaleur de plus en plus difficiles à supporter, les névés disparaitre des montagnes, les retenues des barrages se vider, les récoltes de pommes de terres baisser de 20%, les troupeaux descendre des alpages précocement, des éleveurs inquiets sur leur capacité à pouvoir nourrir leurs bêtes dans les mois qui viennent faute de foin, des systèmes communaux d'alimentation en eau potable se tarir...  Nous sommes en train de briser le cycle de l'eau, et dans 10 ans ou peut être moins, nos systèmes agricoles pourraient imploser, et ne plus être en mesure de nous nourrir. Et il ne faudra pas chercher de l'aide des autres régions du monde car tout le monde sera logé à la même enseigne.   

 

Le changement climatique est un problème très grave, avec des conséquences catastrophiques à court terme. 

 

Pour limiter les dégâts, (nous ne pouvons faire que ça, il ne faut pas compter revenir à la situation antérieure avant longtemps), il y a deux choses principales à faire :

  1. limiter de façon drastique nos émissions de gaz à effet de serre (CO2, méthane et autres);
  2. restaurer les espaces de vie naturels que constituent les forêts.

C'est sur ce dernier point que j'ai souhaité agir avec la terre du futur en sensibilisant sur l'importance des massifs forestiers, puis de façon concrète  en rassemblant des bénévoles dans une association ayant pour vocation de reboiser, en changeant l'affectation de sols non recouverts d'arbres. Bien que le GIEC ait pointé le reboisement comme une des principales solutions d'atténuation,  peu de gouvernements ont à ce jour pris le taureau par les cornes. 

 

Ce projet est ouvert à tous. N'hésitez pas à nous contacter pour échanger avec nous sur nos activités.

 

Merci pour votre visite, à très bientôt peut être.

 

Frédéric Durdux